Un virus mortel s'est abattu sur la ville de Raccoon et rien ne semble pouvoir lui échapper. Avec un groupe de survivants, Alice, dont le métabolisme a mystérieusement été modifié, doit affronter le pire. Certes, elle a gagné de nouveaux pouvoirs, elle est plus puissante, ses sens sont surmultipliés et sa dextérité est hallucinante, mais ça ne sera pas forcément suffisant... Elle est rejointe dans son combat par Jill Valentine, un ancien membre des forces spéciales d'Umbrella.
Ensemble, elles vont tenter de résoudre les énigmes et faire face à une force maléfique, un ennemi absolu lancé sur leurs traces. Son nom ? Némésis. Son but ? Eliminer toute vie. Cette fois, s'échapper ne suffira pas. Il va falloir affronter...
![](http://movie.planetmoon.de/t_Resident_Evil_Apocalypse.jpg)
C'est parti, RESIDENT EVIL APOCALYPSE est enfin arrivé et comme son nom l'indique, ça va faire mal...
Après avoir visionné le premier opus, je ne m'attendais vraiment pas à une séquelle. Sans être mauvais, RESIDENT EVIL souffrait de nombreuses lacunes et je pensais que Paul WS Anderson n'avait récolté aucun fan. Et bien il semblerait que si! Toujours aux commandes du scénario mais plus à la réalisation (les mauvaises langues diront que c'est une bonne chose), c'est Alexander Witt qui prend le relais en tentant, tant bien que mal, à intéresser son spectateur.
APOCALYPSE reprend là où l'intrigue alléchante de son prédécesseur nous avait laissé, Alice se réveille (une bonne âme ayant désactivé l'expérience à laquelle elle faisait parti) et se rend compte que toute la ville de Raccoon City est envahie par les zombies. On pourrait penser à Resident Evil 2 de Capcom mais l'histoire est vraiment très différente. Aidée par une bande de survivants qu'elle vient de rencontrer, elle se met en chasse! Et quelle chance elle a! La voilà pleine de super pouvoirs tel Superman. Bonds de 5m, galipettes toujours hallucinantes un peu partout et surtout gâchette facile. Les fans seront peut être heureux de savoir que Jill Valentine de Resident Evil 1 et 3 est également présente. Un air de Claire Danes à la clé et des flingues plein le calbute. (Imaginez un peu Claire Danes de TERMINATOR 3 dans RESIDENT EVIL 2...)
Bref aidée également de Carlos et Nicholaï de Resident Evil 3 (mais évidemment pas du tout bien retranscrits), Alice la grande guerrière version 2004 va enfin pouvoir commencer à se faire plaisir.
APOCALYSPE souffre d'énormes défauts qui le rende totalement risible. Jill Valentine débarque dans le commissariat touts flingues en main et dégomme d'une main de maître les 20000 zombies présents, Alice explose un vitrail d'église avec sa moto pour venir en aide à ses potes en balançant une phrase qui avait fait rire tout le cinoche: « Poussez-vous! », Nemesis devient sympa et aide sa meilleure copine Alice à dézinguer tous les grooos méchants. Franchement on se marre mais on ne flippe pas une seule seconde...
Les combats sont ahurissants tant graphiquement qu'à suivre, Alice et Némésis se battent mais les gros plans sont si énormes qu'on ne se rend compte de rien. De même avec l'attaque (si peu présente) des zombies qui n'ont malheureusement pas la tête d'affiche dans cet épisode. Trois ou quatre attaques des morts qui marchent sans ne voir une seule goutte de sang, on regrette le premier opus qui les présentait d'avantage.
Les sales cabots se font la malle et s'amusent à terroriser Jill Valentine sans trop y parvenir, Nicholaï leur vient en aide et creuse également sa tombe... bon, on repassera. Tout ce qui est mort ne semble que peu apparaître dans cette séquelle visant plus que tout la surenchère.
Pas de gore, pas de sang et très peu d'intrigue font également lourdement défaut à APOCALYPSE, seules scènes sympathiques: le curé et sa soeur dans l'église, les sales gamins zombies mangeant la pauvre journaliste dans l'école et les quelques rares scènes flippantes d'un Nemésis sur le déclin criant des « S.T.A.R.S » à tue-tête. On peut également apprécier les rares scènes tirées des jeux vidéo telles que le camion rentrant dans une voiture, le décollage en hélico sous l'explosion, le commissariat infesté de zombies ou encore la scène du bus...
Même si le tout défile a 300 à l'heure, le scénario médiocre et une Milla Jovovich pitoyable enfoncent le clou un petit peu plus profondément jusqu'à devenir insupportable. Pourtant comme à son habitude, Paul WS Anderson expose une fin des plus alléchantes qui nous permet de souhaiter une meilleure suite... cela fait bien longtemps qu'on n'a cessé de rêver mais pourquoi pas...
Au final: Surenchère à mort et fric plein les poches! Pauvre, pauvre Milla...
Note finale: 04/10