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*Pudo18 Blog

Poor ratings for Hidden Palms...

Ok guys, I am pretty sure that you know that the current midseason of HP is living its last hours...
1.60 millions viewers the fist week and 1.54 millions viewers this week...

It's a kind of dead end... Hidden Palms is a nice serie, that's too bad the CW puts all the episode on the internet for free and didn't good advertise the serie !
I mean, look Gossip Girl, it's so different ! Everybody already knows the serie ! I hope it's gonna be a major hit for the network. (like OTH) Well we'll see !

You know you love me :-))

Gossip Girl on the CW !

If you loved the books and the OC, you will definitely love this show !! (I hope so :) )

Created by Josh Schwartz (The OC), Gossip Girl should be one of your favorite show if you love dramas and soap. There is even Kristin Bell as narrator in !

Premiere in september.

Hidden Palms, the new serie to watch !

From the dawson's creator Kevin Williamson, this mix between the drama Fox hit The oc and One tree Hill arive may 30 ! You have to watch that, especially because Williamson created THE drama teen serie with Dawson's Creek and because it seems to be a new OC. Sex, Sun & Rock & Roll ! (including two guests from the oc, Oliver from season 1 and the sexy guy who once dated Summer in the season 2)

Just watch the CW!

Et un looping, un ! (Destination Finale 3)

Wendy et ses amis fêtent leur diplôme dans une fête forraine, alors que cette dernière s'apprête à monter dans une montagne russe, elle a une vision horrible et la voit elle et ses amis littérallement morts... Wendy descend donc de l'attraction avec d'autres passagers. Commence alors une course poursuite contre la mort qui n'est pas prête de les laisser tranquille...


Ah les montagnes russes, ses loopings infernaux et ses descentes vertigineuses à en mourir littéralement de peur et à en dégobiller sur votre proche voisin... je mets quiconque au défi de monter dans un wagon menant tout droit à une attraction mettant en scène des dizaines de loopings et des descentes effroyables à vous clouer sur place.

Après le très ingénieux Destination Finale et son infâme suite, Glen Morgan et James Wong, deux génies tout droit sortis d'X-Files décident de mettre en oeuvre leur propre "massacre" en recréant le mythe qui fit tant peur il y a quelques années: celui de voir sa propre mort arriver et de tenter de lui échapper...
Cette année la mort rôde du côté d'un parc d'attraction assez mal entetenu puisque son attraction phare se met légèrement à déconner pendant que Wendy et ses potes montent à bord. Evidemment Wendy sent le truc à 100 kilomètres et voit une vision macabre d'elle et ses amis littéralement tranchés en deux lors du déraillement soudain de son train...
Un air de déjà-vu plutôt ingénieux permettant à 9 nouveaux survivants de défier leur bonne copine la faucheuse.

Là où Destination finale faisait fort, c'est qu'aucun autre film du même genre n'avait encore osé aborder ce sujet délicat qu'est survivre à la mort elle-même, car même si on peut temporairement lui échapper en se sauvant vite de l'endroit où elle avait prévue de nous enterrer, notre mort n'est que remise à plus tard et elle cherchera donc par tous les moyens à nous rattraper et ce dans un ordre précis. Celui qui devait mourir en premier, mourra donc en premier même si il a survécu à la première tentative de la faucheuse. Suis-je claire?

Après avoir donc vu le premier métrage, il est évident que la troisième surfera sur la même vague sans rééllement apporter de nouveaux ingrédients.
Les meurtres ne sont pas forcément ingénieux mais restent jubilatoires, les deux crétines du lycée se font bronzer les seins à l'air dans une cabine à UV et meurent brûlées, la gentille copine du gothique se prend quelques jolis clous dans la tête histoire de ressembler à ce cher Pinhead et la scène finale est assez bien imaginée puisque angoissante à souhait lorsqu'on s'imagine vivre la même chose.
Il n'empêche que le tout semble un peu exagéré, Wendy parvient à se douter de tout ce qu'il va arriver en regardant ses photos prises lors de la fête foraine... il semblerait que TOUT dans ce qu'elle voit donne un indice et ça en devient risible; surtout au tout début lors de la fête forraine où elle s'angoisse pour rien en observant un diable dire "C'est la fin ... !!!". Mais oui bien sûr, c'est vrai que c'est méga angoissant...
Les personnages sont sans grand fond et on a du mal à s'attacher à eux. Certains auront peut-être d'ailleurs reconnu le fameux jeune Jarod du Caméléon qui joue ici un mec "cool" qui s'en tape complètement que sa nana soit morte atrocement et qui joue un peu comme un parpaing... les autres protagonistes n'apparaissent que le temps de leur mort, ce qui leur laisse peu de temps pour nous prouver quelque chose. La seule actrice s'en sortant reste l'héroïne qui, elle, a des sentiments, s'en veut terriblement d'avoir laissé son petit ami mourir dans l'attraction et qui veut à tout prix sauver sa jeune soeur inconsciente.

Bien que le film de Wong et Morgan ne donne pas vraiment de renouveau à la saga de Destination Finale, il n'en reste pas moins un film sympathique et assez savoureux à déguster lors du premier visionnage. Il ne marquera pas non plus les mémoires mais se veut relativement gore et sans temps mort.
Un film avec pop corn donc !

Note finale : 06,5/10

La cabane au fond du jardin... (Cabin Fever)

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas eu grande peur en regardant un film d'horreur, confortablement installée entre mes coussins et me rappelant du désastre que fut Hostel (2006), je n'attendais que très peu de l'ancien métrage d'Eli Roth.

Et bien j'avais sacrément tort! Cabin Fever est l'un de ces films qui fait frissonner et qui met le spectateur en émoi (et surtout à la place du cast). Comment réagir face à une maladie destructrice?
Le film commence bien simplement, cinq amis pas vraiment passionnés par leurs cours décident de passer des vacances au calme dans une petite cabane bien éloignée de tout. Un décor « Evil Deadesque » (c'est d'ailleurs une reproduction de la cabane du film) entouré d'un bois bien effrayant ou tout peut malheureusement (ou heureusement c'est au choix) arriver.
On part finalement sur un style bien année 80, scène chaude au bout de 15 minutes de bobine (pire que vendredi 13!), héros un peu paumé qui finit par péter sa durite, environnement et autochtones effrayants sans oublier un petit degré d'humour et de scènes complètement sorties de nulle part.
Le film pêche surtout grâce à son idée originale, celle d'incriminer mère nature dans la destruction de jeunes adultes un peu balauds. Le virus est particulièrement destructeur et attaque la chair en moins de 24h, (quand on sait que cette maladie existe vraiment!) en gros les vacances ne durent pas bien longtemps puisque la pauvre supposé héroïne se le choppe dès la moitié du film. C'est à partir de cet instant que tout sombre dans l'horreur, les amis ne savent plus quoi faire et l'enferment même (avec chaînes à l'appui!) dans une cabane isolée de peur de contracter l'infection. Il ne lui faut d'ailleurs que peu de temps pour se zombifier... et c'est à partir de cet instant que le spectateur perd ses repères, si la jolie blondinette candide meurt, qui peut bien survivre?
Roth laisse peu de temps au spectateur pour le découvrir, tous les amis devront trouver un moyen de s'en sortir...

Cabin Fever sombre dans le glauque dès que la maladie est contractée et il est fort rare de constater que la sauce prend. Jets de sang bien dégueus, hémoglobines un peu partout, on est dans une ambiance plus que malsaine où le spectateur a peine à continuer son voyage.
Si le film est subtilement imaginé il reste néanmoins plusieurs zones d'ombres un peu loufoques, les amis n'ont aucun remord à laisser leur copine seule et un couple baise même dans la chambre pendant qu'elle agonise!! Pourquoi les gens du coin sont aussi tarés et où veulent-ils en venir? D'où sort le chien et pourquoi s'en prend-il aux gens? Et clou du spectacle, pourquoi y a t il un gamin blond psychopathe qui fait une scène de kung-fu à la Troma???
Hormis ces quelques lourdeurs, Roth s'en sort plus qu'honorablement et signe une production alternant comique et gore. Le petit protégé de Lynch a fait ses preuves!

Note finale: 07/10

Auscours! (Hostel)

Il est assez amusant de constater que dès qu'un réalisateur connu pointe le bout de son nez et s'affiche en énorme gros plan sur une jaquette de film la foule accoste... Il est également très amusant de vérifier l'étendue des connaissances des critiques de cinéma en matière de films d'horreur, en gros ils n'en voient qu'un par an et quand en plus le film se la joue un poil dégueu et légérement moralisateur (heureusement qu'il est rare que la presse s'intéresse aux séries B), ils se permettent de lui flanquer un 4/4. Affligeant.

Les vrais fans de films d'horreur auront certainement vu et revu ce genre d'images, cette frasque impotente agrémentée de quelques millions de dollars, le tout soupoudré par des scènes de tortures de pacotilles et servies par un réalisateur seulement connu pour un film minime: Cabin Fever.

Tout est à refaire dans cette surenchère de gore (invisible), de scènes pornos de pacotille et d'un graveleux pas possible pour attirer un spectateur novice et avide de sensations fortes. En arpentant l'Europe ploucasse de l'Est avec des bimbos (laides en plus) tout droit sorties d'un film de série Z (bien pire que Leprechaun) on obtient Hostel, film seulement intriguant de part un nom tout aussi mince dans un soi-disant film d'horreur: Quantin Tarantino.

Note finale : 0,5/10
 

Et une legende, une ! (Urban Legend 3 : Bloody Mary)

Ah que c'est à la mode les légendes urbaines... après l'excellent URBAN LEGEND avec Alicia Witt et la sulfureuse Rebecca Gayheart, après le très très très moyen voire daubeux FINAL CUT, voici le film de sorcière BLOODY MARY tout droit sorti en vidéo!
D'habitude on peut s'attendre à une grosse bouse quand la motion vidéo est spécifiée... laissez moi vous en parler:)

URBAN LEGEND 3 c'est un peu encore et toujours une suite qui n'a rien à voir, une jeune fille au bal de fin d'année est enfermée dans une malle et meurt de faim sans que personne ne la retrouve jamais. Quelques trente cinq ans plus tard, trois copines cruches prononcent trois fois son nom « dans le vent » et notre morte réapparaît, bien décidée à se venger.

Bon alors déjà il y a quelque chose qui coince, allez je ne vais pas vous la faire super instruite mais effectivement je suis une grande fane des légendes urbaines et ait lu plusieurs ouvrages sur le sujet. La légende de Bloody Mary est donc plutôt différente, Mary qui eut un terrible accident se retrouva totalement défigurée, elle finit même par en mourir... seulement son fantôme en quête de sérénité hante toujours les hommes qui l'appellent... pour se faire tuer? Rien de plus simple! Prononcez cinq fois son nom dans un miroir, toutes lumières éteintes et elle apparaîtra à la manière de Candyman et vous fera une sacrée fête!
Comme vous aurez pu le remarquer, il semblerait que Mary Banner est légèrement omis le détail du miroir et des cinq fois. Effectivement notre héroïne qui n'est autre que la copine lesbienne de Matt dans Nip/Tuck et qui ressemble à une Ginger Snaps en moins sauvageonne, prononce son nom trois fois en regardant le plafond et badaboum! Mary Banner -l'ancienne morte- (d'où la légende Bloody Mary) réapparaît comme ça paf d'un coup!
Bon je suis peut être trop pointilleuse mais quand même je ne trouve pas ça très crédible.

On comprend vite pourquoi cette suite n'a pas été mise sur grand écran, en effet tout semble avoir été créé pour la télévision. En gros pas de gros efforts de la part de tout le monde, les acteurs s'essoufflent et s'inquiètent comme si c'était le père Noël qui les poursuivait, le maquillage est vraiment très très moyen et tout à déjà été vu ou presque. La séance UV à la SOUVIENS TOI L'ETE DERNIER 2, les coups de pieds dans la neige à la SEED OF CHUCKY, le grillage sur les fils électriques très connu, la méchante qui s'en prend aux enfants de ses agresseurs style A NIGHTMARE ON ELM STREET etc etc. Seule très bonne idée, l'histoire de l'araignée pondeuse qui trouve son nid chez un être humain. Légende urbaine extrêmement connue et bien bien glauque. On regrettera cependant le manque de moyens significatifs de cette scène, les araignées ne sont effectivement pas du tout dans le décor et font très créées par images de synthèse...

D'autres points sont a déplorer, l'histoire est très idiote et tirée par les cheveux, comment un fantôme peut il tuer des gens? Tout le monde a du voir GHOST... très franchement un spectre fait peur mais ne tue personne, de plus pourquoi ne s'attaque-t-elle pas à ceux qui l'ont appelée puisque c'est un peu le principe de Candyman comme elle le souligne très bien et que c'est en fait l'histoire de cette légende! Bloody Mary n'a jamais tué ses agresseurs puisqu'elle n'en a jamais eu... on sent le film facile et on se doute que Mary Lambert a déjà vu tout ses classiques... mais d'un côté comme il faut vendre et qu'on ne change pas une équipe qui gagne, on vise la surenchère sans vraiment y parvenir.
Pourtant on ne s'ennuie pas au final, quelques meurtres sont plutôt sympatoches même si ils ne sont pas très bien réalisés et on flippe un peu en voyant la petite Mary Banner débouler... rien d'extraordinaire mais un petit film sympathique qui devrait plaire à certains... on est loin du film vidéo de l'année mais ce n'est pas non plus celui avec Paris Hilton, **** MEURTRES ENTRE AMIS.

Au final: un film assez moyen qui se laisse toutefois regarder sans trop de conviction, à regarder un soir d'automne pour se faire légèrement peur...

Note finale: 05/10

Super Alice en enfer. (Resident Evil: Apocalypse)

Alice a survécu à l'effroyable cauchemar qui a dévasté le complexe scientifique ultrasecret d'Umbrella Corporation, mais elle n'est pas la seule à en être ressortie...
Un virus mortel s'est abattu sur la ville de Raccoon et rien ne semble pouvoir lui échapper. Avec un groupe de survivants, Alice, dont le métabolisme a mystérieusement été modifié, doit affronter le pire. Certes, elle a gagné de nouveaux pouvoirs, elle est plus puissante, ses sens sont surmultipliés et sa dextérité est hallucinante, mais ça ne sera pas forcément suffisant... Elle est rejointe dans son combat par Jill Valentine, un ancien membre des forces spéciales d'Umbrella.
Ensemble, elles vont tenter de résoudre les énigmes et faire face à une force maléfique, un ennemi absolu lancé sur leurs traces. Son nom ? Némésis. Son but ? Eliminer toute vie. Cette fois, s'échapper ne suffira pas. Il va falloir affronter...



Oyez, oyez mes **** Milla Jovovich est de retour plus surboostée que jamais prête à affronter son meilleur ennemi Nemesis! Tremblez devant la caricature d'une Jill Valentine qui tire plus vite que son ombre et riez en entendant les blagues du fameux L.J....
C'est parti, RESIDENT EVIL APOCALYPSE est enfin arrivé et comme son nom l'indique, ça va faire mal...

Après avoir visionné le premier opus, je ne m'attendais vraiment pas à une séquelle. Sans être mauvais, RESIDENT EVIL souffrait de nombreuses lacunes et je pensais que Paul WS Anderson n'avait récolté aucun fan. Et bien il semblerait que si! Toujours aux commandes du scénario mais plus à la réalisation (les mauvaises langues diront que c'est une bonne chose), c'est Alexander Witt qui prend le relais en tentant, tant bien que mal, à intéresser son spectateur.

APOCALYPSE reprend là où l'intrigue alléchante de son prédécesseur nous avait laissé, Alice se réveille (une bonne âme ayant désactivé l'expérience à laquelle elle faisait parti) et se rend compte que toute la ville de Raccoon City est envahie par les zombies. On pourrait penser à Resident Evil 2 de Capcom mais l'histoire est vraiment très différente. Aidée par une bande de survivants qu'elle vient de rencontrer, elle se met en chasse! Et quelle chance elle a! La voilà pleine de super pouvoirs tel Superman. Bonds de 5m, galipettes toujours hallucinantes un peu partout et surtout gâchette facile. Les fans seront peut être heureux de savoir que Jill Valentine de Resident Evil 1 et 3 est également présente. Un air de Claire Danes à la clé et des flingues plein le calbute. (Imaginez un peu Claire Danes de TERMINATOR 3 dans RESIDENT EVIL 2...)
Bref aidée également de Carlos et Nicholaï de Resident Evil 3 (mais évidemment pas du tout bien retranscrits), Alice la grande guerrière version 2004 va enfin pouvoir commencer à se faire plaisir.

APOCALYSPE souffre d'énormes défauts qui le rende totalement risible. Jill Valentine débarque dans le commissariat touts flingues en main et dégomme d'une main de maître les 20000 zombies présents, Alice explose un vitrail d'église avec sa moto pour venir en aide à ses potes en balançant une phrase qui avait fait rire tout le cinoche: « Poussez-vous! », Nemesis devient sympa et aide sa meilleure copine Alice à dézinguer tous les grooos méchants. Franchement on se marre mais on ne flippe pas une seule seconde...
Les combats sont ahurissants tant graphiquement qu'à suivre, Alice et Némésis se battent mais les gros plans sont si énormes qu'on ne se rend compte de rien. De même avec l'attaque (si peu présente) des zombies qui n'ont malheureusement pas la tête d'affiche dans cet épisode. Trois ou quatre attaques des morts qui marchent sans ne voir une seule goutte de sang, on regrette le premier opus qui les présentait d'avantage.
Les sales cabots se font la malle et s'amusent à terroriser Jill Valentine sans trop y parvenir, Nicholaï leur vient en aide et creuse également sa tombe... bon, on repassera. Tout ce qui est mort ne semble que peu apparaître dans cette séquelle visant plus que tout la surenchère.
Pas de gore, pas de sang et très peu d'intrigue font également lourdement défaut à APOCALYPSE, seules scènes sympathiques: le curé et sa soeur dans l'église, les sales gamins zombies mangeant la pauvre journaliste dans l'école et les quelques rares scènes flippantes d'un Nemésis sur le déclin criant des « S.T.A.R.S » à tue-tête. On peut également apprécier les rares scènes tirées des jeux vidéo telles que le camion rentrant dans une voiture, le décollage en hélico sous l'explosion, le commissariat infesté de zombies ou encore la scène du bus...
Même si le tout défile a 300 à l'heure, le scénario médiocre et une Milla Jovovich pitoyable enfoncent le clou un petit peu plus profondément jusqu'à devenir insupportable. Pourtant comme à son habitude, Paul WS Anderson expose une fin des plus alléchantes qui nous permet de souhaiter une meilleure suite... cela fait bien longtemps qu'on n'a cessé de rêver mais pourquoi pas...

Au final: Surenchère à mort et fric plein les poches! Pauvre, pauvre Milla...

Note finale: 04/10
 

Alice au pays des merveilles. (Resident Evil)

Une expérience dans la base très secrète Umbrella Corporation a viré à la catastrope, un petit groupe armé tente d'enrayer le virus causé par cette "maladresse".


Si tout comme moi vous avez passé des heures à flipper derrière votre petit écran et à baliser sur le dual shock qui ne cessait de vibrer, vous connaissez très certainement le petit bijou de Capcom. Resident Evil.
A l'origine, un manoir et quelques « warriors » du nom de S.T.A.R.S ou police du coin de Racoon City devant éradiquer une menace. Sur grand écran, une ribambelle de gros bras de la Umbrella Corporation dans une base secrète souterraine. Pas grand chose à voir vous me direz, et pourtant...

"RESIDENT EVIL" de Paul W.S Anderson, c'était un peu le must de l'année à attendre. Trailers, gros coups de pub et matraquage sur tous les bus de la ville. Autant dire que la Metropolitan et son cheval ailé avaient visé gros. Les fans de Capcom attendaient ce moment avec impatience et le jour de sa sortie, les salles affichaient complet.
Pourtant, ce ne fut pas le blockbuster du moment... même à gros coup de marketing, un film moyen reste tout juste bon à regarder chez soi. Mais RESIDENT EVIL de Paul W.S Anderson a tout de même de gros atouts malgré le fait qu'il ait été à tort très critiqué.

C'est donc avec Milla Jovovich que nous entamons 1h41 de purs effets spéciaux très réussi et d'horreur quasi sans nom.
On ne va pas cracher dessus puisque RESIDENT EVIL est visuellement bien au delà de nos espérances, Gerd Feuchter qui était déjà de la partie dans "ANATOMIE" montre tout son art en parvenant à coordonner tout ses personnages réels et imaginaires tel le fameux licker de Resident Evil (le jeu).
Les dobermans en bêtes sanguinaires déjà apparues dans le premier opus de la saga continuent à nous faire froid dans le dos en fonçant telles des loups affamés sur leurs proies encore fraîches. petit bémol tout de même, la scène ridicule avec Alice jouant les Karaté Fighter avec un chien...
Autre grande scène: celle avec le rayon laser, particulièrement gore et réussie.

Pour critiquer cette production, on pourrait bien sûr revenir sur le jeu des acteurs assez pitoyable pour certains, Milla Jovovich est mannequin de formation point. Un jeu d'acteur plus ou moins bon qu'elle tente de préserver tout au long du film en s'essoufflant pas mal. Ceci dit, elle vaut bien mieux ici que dans Apocalypse... Michelle Rodriguez est comme toujours très rentre dedans et brut de décoffrage, parfait cliché du marine comme l'était Vasquez dans ALIENS. On repassera un peu sur ce personnage pourtant attachant mais lourdement stéréotypé.

Pas de temps mort également pour cette production où chaque minute doit rapporter un petit peu plus d'argent, on tue, on meurt, on mange et on s'enfuit! Un concept qui on le sait ne peut pas tenir 90 min et effectivement on ressent beaucoup de passages à vide et de moments un peu bâclés. Je vous laisse les découvrir.
On regrette un peu la surenchère pour un petit film qui on le sait a beaucoup de potentiel. Une chance qui ne sera pas exploitée dans sa suite apocalyptique.
Pour la bande sonore, métal à mort, du bon Rammstein et Slipknot pour le clip vidéo, le tout agrémenté par un Wayne Static du célèbre groupe Static X.

En bref: Un film plutôt bien réussi malgré la surenchère, quelques défauts mais au final une adaptation libre sympathique qui devrait marquer les fans.

Note finale: 06/10